Naolo Charles

Naolo Charles est un spécialiste de la communication environnementale. Il est le fondateur de la Black Environmental Initiative (BEI), un projet de Makeway consacré à l’autonomisation des communautés noires dans l’action environnementale. Naolo a également cofondé la Coalition canadienne pour la justice environnementale et climatique (CCECJ), une coalition lancée pour soutenir les communautés respectueuses de l’équité touchées par la pollution et les impacts du changement climatique.

Naolo a été invité à de nombreuses reprises à s’exprimer sur la justice environnementale lors de conférences et dans les médias. Penseur créatif de la lutte contre le racisme, Naolo a formé des organisations environnementales et des entreprises à la diversité et à l’inclusion. Il a également créé de nombreuses opportunités pour le développement de jeunes leaders noirs dans le domaine du climat.

Titulaire d’une maîtrise en environnement, Naolo a été invité à participer à une table consultative réunie par Environnement et Changement climatique Canada pour élaborer la première stratégie nationale d’adaptation du Canada. Il a également contribué à la réflexion sur plusieurs projets de justice environnementale, comme le livre « Nature of injustice ». Parfaitement bilingue, Naolo a également contribué à la sensibilisation au racisme environnemental au Québec.

En plus de ses activités d’entrepreneuriat social, Naolo a travaillé pendant plus d’une décennie dans le secteur à but non lucratif et dans la philanthropie, tant au niveau local qu’international.

Dr. Ingrid Waldron

Ingrid Waldron est professeur et titulaire de la chaire HOPE sur la paix et la santé dans le cadre du programme Global Peace and Social Justice de l’Université McMaster, fondatrice et directrice générale du projet ENRICH (Environmental Noxiousness, Racial Inequities and Community Health Project) et cofondatrice et codirectrice de la Coalition canadienne pour la justice environnementale et climatique (CCECJ).

Ses recherches portent sur les effets des inégalités sociales et de la discrimination sur la santé et la santé mentale des communautés noires, autochtones et autres communautés racialisées, y compris le racisme environnemental et les inégalités liées au changement climatique, la maladie mentale, la démence et le COVID-19.

Ses travaux de recherche et de plaidoyer sur les maladies mentales dont souffrent les femmes noires dans la municipalité régionale de Halifax ont joué un rôle important dans la création de la Sisterhood Initiative, un nouveau service de santé pour les femmes noires. Ses travaux de recherche et de plaidoyer, ainsi que son livre There’s Something in the Water : Environmental Racism in Indigenous and Black Communities et son documentaire Netflix de 2020 du même nom ont joué un rôle essentiel dans la sensibilisation et la lutte contre le racisme environnemental.

Avec l’ancienne politicienne Lenore Zann, elle a élaboré le premier projet de loi d’initiative parlementaire sur le racisme environnemental en Nouvelle-Écosse et le premier projet de loi d’initiative parlementaire sur le racisme environnemental au niveau fédéral. Mme Waldron a reçu de nombreux prix pour ses recherches, ses livres et ses activités de plaidoyer, notamment le prix Education and Thought Leadership Award de Clean50 pour son projet ENRICH, le prix Leadership in Advocacy Award de Recherche Canada, le prix Errol Sharpe Book Prize de la Society for Socialist Studies pour son livre There’s Something in the Water :, le prix Atlantic Book Award for Scholarly Writing pour son livre, le prix President’s Research Excellence Award – Research Impact de l’université Dalhousie et le prix « Advocate of the Year Award » du Springtide Collective.